Pas un an, mais presque. Et presque oublié, ces trois notes. Sur un coin de toile.

Beaucoup de choses ont changé. Si peu aussi.

Les protagonistes se sont succedés.Mais le fond est resté.

Toujours ce meme schema, qui semble vouloir se repeter à l'infini....

Quant à  Lui, il n'a pas changé. Egal à lui meme. On ne peut pas reellement le lui reprocher d'ailleurs. La page a été tournée. Mais quand je l'ai vu, avec elle, avec ces petits surnoms insupportables, j'ai été jalouse,  pas d'elle, mais d(')eux.

Y'a des couples. Et y'a Moi.

De bric et de broc je m'entaille un peu, le bras, la jambe. Ici ou la bas. Aujourd'hui ou demain. Avec ou sans toi. Parce que si tu etais la, avec moi, je n'irai pas bien. Et que tu n'es pas la avec moi, et que je ne vais pas bien.

Je te vois sourire, je te vois rire, je me vois, pas tres heureuse. Parce que je n'avais rien demandé, tu es venu me chercher. Et un matin, je m'en souviens, j'y ai un peu cru. Mais j'ai aussi senti que c'etait la fin. T'as essayé. Et tu as continué à vivre ta vie. Et moi je me suis retrouvée la... Avec toutes ces sensations enfouies au fond de mon ventre. Sans pouvoir rien dire. T'avais essayé, et ca n'avait pas marché.

Je ne fais pas partie de ces personnes qui tournent la page en 1 minute. Je suis de celles qui pensent, repensent et pansent encore. Je suis de celles qui s'empechent de vivre parce qu'elles regardent trop derriere elles.

Mais je suis aussi de celles qui savent que la vie continue, et qu'il ne faut la gacher pr qlq pas de travers.

Je sais que mon tour viendra, je veux le croire en tout cas. Et malgre toute ces histoires tellement gnangnan, de beau prince et de cheval blanc, je ne peux pas m'empecher d'en rever un tout petit peu.

J'ai l'impression que rien n'a changé depuis le 25 octobre. Je vais bien, mais j'ai des souvenirs qui reviennent sans prevenir, je revois des moments passés avec lui, des petites marques d'affection et ca fait un peu mal. Je me souviens de ses mots, de certaines attitudes. C'est fou de rester comme ca, sur du passé.... Je pleure et je souris. Au moins, faire les deux.

"Depuis le debut de notre histoire, les points d'interrogation se sont multipliés. a la fin de notre histoire, bcp ont subsisté. Apres, d'autres ont pris le relai. Depuis le debut, je savais que ce ne serait pas facile. Parce que tu n'es pas facile, parce que tu es trop carré, trop obstiné, trop fier. Maintenant, je ne sais meme pas si on est encore ensemble. Tu te rends compte de ce que ca signifie? On arrive jamais à parler, on commence mais on fini jamais. Dans ma tete, j'ai un champs de point d'interrogation" 2 octobre 2006 16h09

Aujourd'hui, je sais. Et je regrette d'avoir esperé, de ce petit espoir, qui subsiste tjs, malgre tout, meme si on ne le veut pas. On a repassé qlq nuits ensemble. je t'ai regardé ds les yeux, en te disant que je n'etais pas conne. Et que je savais à quoi m'attendre. Cad, à rien.

Je le savais. Je vais pas me plaindre en plus.

Je n'ai fait qu'une plaie infime sur le bas de ma jambe. Personne ne la verra. Pas meme moi.

J'ai posé le petit bout de miroir sur ma table de nuit, et je me suis endormie.

Ce matin, j'avais un message de lui.

Un jour , peut etre j'aurai un message qui me fera plaisir.

Parce qu'on oublie jamais où sont rangés les petits bouts de verre qui font mal.

Pourquoi ce titre? Pourquoi cette police? Pourquoi ces couleurs?

On vous a jamais dit que trop de questions, c'etait indiscret?

Le titre, c'est tout con.  La fille qui attend, c'est moi. je me retrouve tjs dans la position de la personne qui attend. Et je crois qu'il n'est pas superflu de dire que c'est dans tous les sens du terme. Helas?

J'attends les gens, aux rendez-vous. J'attends quand je vais chercher qlq'1. J'attends quand j'accompagne qlq'1 qlq part. J'attends qd je suis en ville, qd je fais les magasins. J'attends toujours. Et pas les autres. Pas ceux que je connais en tout cas.